Le journalisme est-il en peril ?

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La démocratie implique non seulement le suffrage universel, mais aussi l’accès à l’information publique. C’est à ce moment là que les journaux sont devenues des presses d’information afin de permettre à la population de savoir ce qui se passe dans le monde qui les entours. A une époque, les journaux et les émissions radios étaient très populaires auprès du peuple et aujourd’hui, les sociétés occidentales disposent d’autres sources d’informations telles les réseaux sociaux, les blogs, la télévision, internet en général… Depuis un certain nombre d’années, le métier de journaliste semble moins populaire ainsi que la presse en général. Il est avant tout nécessaire de savoir qu’il existe à ce jour deux écoles de pensée: les optimistes, qui avancent que la presse survit très bien et les pessimistes, qui pensent que la presse est davantage sur le déclin. Aujourd’hui, nous allons analyser l’état de santé de la presse en 2017 d’un point de vue pessimiste pour ainsi voir les points qui empêchent la presse d’être encore réellement puissante.

Le journalisme pourrait bien être en voie de disparition. Il nous semble obligatoire d’évoquer le fait que depuis le début des années 2000, la presse écrite doit faire face à certains obstacles et sa survie devient de plus en plus difficile. Il est évident qu’il s’agit d’un travail dur et très souvent exposé à la critique. Les journalistes sont régulièrement pointés du doigt pour leurs articles.

Selon une estimation, en France, “1500 emplois devaient disparaître en 2013” (Le Monde) dans le secteur du journalisme. Beaucoup de journaux, tels que Le figaro, l’express, le nouvel obs…ont entamé certaines procédures dans le but de se séparer, bien évidemment contre leur gré, de certains membres de leur personnel. En effet, selon le journal “ Le Devoir”, le site CareerCast.com aurait révélé que le journalisme fait partie « des 10 professions les plus menacées par les mutations du présent» (CareerCast). Ce phénomène n’est pas nouveau, “1200 postes avaient été supprimés en 2012” (huffingtonpost) en France.

Ces statistiques nous montrent que la presse n’est pas dans la meilleure forme possible. Mais cette crise ne se limite pas simplement à une réduction du nombre de postes dans le secteur. Ce fait relève d’ailleurs être beaucoup plus une conséquence qu’une cause.

Nous sommes donc tous en droit de se demander les natures de celles-ci. La principale semble évidente, Internet. Le web impact énormément la presse en général et principalement celle écrite. “Depuis 2011, la baisse des ventes de quotidiens nationaux atteint 9.65% alors que les ventes numériques augmentent de 43% sur la même période” (Alexis Camberlyn, Contrepoints) Une statistique qui simplifie tout et nous explique très clairement . Une statistique qui simplifie tout et nous résume en quelques mots le problème dans sa généralité.On est en droit de se demander si Internet n’a pas apporté le coup de grâce aux journaux qui avaient déjà été considérablement affaiblis par la radio et la télévision. Cette « disparition » serait en partie causée par la baisse des abonnements, à cause des accès gratuits aux journaux et articles. Le passage à l'ère numérique est un réel danger pour la presse écrite, à tels point que le journalisme se répand maintenant davantage sur le web que sur le format papier. Le format numérique devient de plus en plus important et atteint parfois de très grandes proportions “Les ventes numériques du Monde ont dépassé les ventes papier au numéro” (Presse et Tablette). Aussi, nous pouvons déjà observer la disparition du journal papier, remplacé par la presse numérique. Comme nous pouvons, de plus, le remarquer sur le graphique suivant:

Pourtant, l’augmentation de revenus pour la publicité en ligne n’a pas encore compensé la perte de la presse papier. Au delà du journalisme, c’est l’information dans a globalité qui s’est modifiée. Elle s’est individualisée, elle est personnalisée en fonctions des goûts du lecteur. Une individualisation qui est devenue possible avec l’arrivée d’internet. Cela a pour effet que lorsqu'un consommateur lit la presse papier, il peut ne pas se sentir concerné ou visé par le contenu proposé car il est destiné à un large public.

Après cette analyse et cette vision péjorative du futur de la presse, on peut tirer certaines conclusion. On peut tout de même dire que la presse vit dangereusement. Les postes dans ce secteur deviennent plus rares, de moins en moins de journalistes sont employés, le métier semble donc sur une pente descendante et qui sait qu’un avenir encore plus sombre l’attend. Pour ce qui est de la presse écrite, celle-ci a perdu considérablement en puissance depuis de nombreuses années avec l’invention de la télévision et l’arrivée d’internet n’a pas du tout joué en sa faveur. Les plus sceptiques disent même que la presse papier pourrait disparaître d’ici 2019. Au final, c’est la presse qui utilise le biais d’internet qui marche le plus à ce jour, notamment grâce à l’individualisation de l’information. Au final, il est difficil de vraiment dire que la presse est en train de mourir, elle s’est plutôt modifiée et tente de s’adapter à l’ère du numérique. Il faudrait réaliser la même analyse avis un point de vue beaucoup plus optimiste pour réaliser une étude complète de phénomène. Peut-être dans un de nos prochains articles de notre site, affaire à suivre.